Noémie Chastaing, capitaine de police dans un des quatre groupes des Stups à paris, est gravement blessée lors d'une intervention. Si elle s'en sort vivante, la partie droite de son visage a presque été arrachée par le tir du dealer.
Un mois plus tard, elle quitte l'hôpital, marquée par une grande cicatrice qui va de l'oreille droite à sa bouche et suivie étroitement par un psychiatre de l'hôpital des armées, Melchior, qui sera de bons conseils pour la jeune femme. Mais on ne veut pas de Noémie aux Stups : un flic blessé lors d'une opération va certainement douter de son équipe et de soi-même et se révéler dangereux… Et personne ne veut d'elle dans un autre service de la police. Aussi, si elle rate son tir de reprise, alors ce sera le bon argument pour l'éloigner… ce qui va arriver. Paralysée par la peur, Noémie n'a pas pu tirer. On va l'envoyer alors à Decazeville, petite commune de l'Aveyron, pour une mission d'un mois, afin d'évaluer s'il est opportun de fermer le commissariat de police, sachant qu'il y a aussi une gendarmerie sur place. Noémie n'a pas d'autre choix que d'accepter.
Le lendemain de son arrivée à Decazeville, son séjour en Aveyron qui devait être une simple formalité au calme de la campagne va se révéler plus mouvementé : un pêcheur trouve flottant sur le lac un fût contenant les reste d'un corps. Rapidement on apprend qu'il s'agit du corps d'un des trois enfants disparus plus de vingt ans plus tôt. Contre toute attente Noémie va entreprendre une enquête digne des meilleurs de policiers de Paris et bouleverser la vie du petit commissariat ainsi que des habitants de Decazeville.
Mon avis : Une très belle découverte, polar vraiment palpitant que j'ai lu en un temps record, mêlant à la fois une enquête difficile à multiples rebondissements, la description de paysages qu'on imagine magnifiques, et une pointe de positif ... Je ne connaissais pas Olivier Norek, cela donne envie de visiter son univers en découvrant un autre de ses romans. Et vous, vous l'avez lu ? Vous avez aimé ?
Valérie