Les sœurs du Titanic

 

Irlandaises, Nora et Delia, pas encore adultes mais plus adolescentes, vivent dans le Donegal avec leurs parents dans un petit cottage. Si Nora, la préférée de la mère, est poussée à quitter le nid et trouver un riche homme pour l'entretenir, Delia est un peu la Cendrillon de la maison, qui aide ses parents sans rechigner, sans cesse dévalorisée par sa mère. Un jour, une opportunité s'offre à Nora de pouvoir partir aux Etats-Unis pour devenir la gouvernante d'une petite fille dont la mère est malheureusement décédée. La mère de Nora s'imagine déjà sa fille faire les yeux doux à son employeur et se marier avec. Delia n'a pas cette chance de pouvoir quitter l'Irlande et trouve cela injuste, et à raison car des deux sœurs, Delia est la plus cultivée, certainement plus capable d'éduquer une petite fille que Nora. Mais leur père, d'ordinaire taiseux, va pour une fois s'opposer à sa femme et permettre à Delia  d'aller elle-aussi à New-York, où elle sera employée de maison.

Les deux sœurs quittent alors l'Irlande à bord du Titanic, pour un avenir meilleur, l'une des rêves de mariage plein la tête, l'autre simplement pour vivre une vie plus trépidante que dans le Donegal.

Mais le naufrage du Titanic va rabattre les cartes : séparées lors de la catastrophe, Nora comptera parmi les victimes, Delia s'en sort et muée par un instinct de survie et le souhait de changer radicalement de vie, elle va prendre l'identité de sa sœur et prendre sa place comme gouvernante de la petite Lily. Pourtant, elle n'est pas complètement sûre que sa sœur soit vraiment décédée dans le naufrage…

Mon avis : J'ai dévoré ce roman en quelques jours et je me suis régalée ! J'ai adoré cette histoire d'usurpation d'identité non réfléchie au départ, on tremble pour Delia qu'elle soit découverte car on lui souhaite tout le bonheur après une enfance où elle est toujours passée après sa sœur; rejetée par sa mère... Bref, une belle découverte ! 

Les soeurs du Titanic - Patricia Falvey - Editions Pocket

Valérie

Les algues vertes

 

Ce livre album de BD est revenu à la une des librairie à l'occasion de la sortie du film du même nom avant l'été. 

Un collègue me l'a prêté et je l'ai littéralement dévoré.

À la suite de morts suspectes sur des plages près des communes de Perros-Guirec et Lannion, Inès Léraud, jeune journaliste, s’installe en Bretagne pour enquêter sur ces morts dont un médecin a donné l'alerte et met en cause les algues vertes. La journaliste nous fait découvrir qu'on a voulu mettre sous silence ce désastre écologique et social, nombreux sont en effet ceux qui ont eu des pressions, que ce soit le médecin qui a donné l'alerte, les élus, ou tout simplement l'entourage des victimes décédées. Et on découvre que l'agriculture actuelle n'est pas vertueuse, même si on veut nous le faire croire. L'agriculteur est pieds et poings liés dans un système où il ne peut faire ce qu'il veut. Nombreux sont ceux qui polluent sans pourtant le vouloir... 

C'est édifiant ! 

Valérie

L'habit ne fait pas le moineau

 

Alex, 25 ans, souffre de dépression après une déception amoureuse. Il décide de partir en co-voiturage pour Bruxelles, afin d'y retrouver une amie d'enfance et poste une annonce sur un site de partage de voiture. Maxine répond sous le pseudo "Max". Elle, c'est une dame âgée dynamique, bourrée d'humour, qui fuit sa maison de retraite pour Bruxelles avec un triste projet. 

Dans la petite voiture d'Alex, ils vont se découvrir, Maxine va peu à peu redonner confiance à Alex et ils vont vivre un beau voyage, ponctué de rebondissements en tous genre...

Mon avis :  Petit livre sympathique qui se lit rapidement, qui fait sourire. Un petit "feel good" mais j'ai eu du mal au début avec le fait qu'il n'y ait que deux personnages et il m'a fallu dépasser la moitié du livre pour enfin commencer à y trouver un intérêt. J'aime les "feel-good" mais celui-là n'était tout simplement pas pour moi. L'avez-vous lu ?

L'habit ne fait pas le moineau - Zoé Brisby - Editions Le livre de poche

Valérie

Château de Fougères

En août, mon second garçon et moi sommes allés visiter le château de Fougères à 3/4 d'heure de chez nous. Cela faisait un moment qu'on en parlait et on s'est décidés ! 

Il faisait très chaud ce jour-là mais rien à voir avec la canicule en cours...

Arrivés à Fougères, nous sommes passés devant le beffroi de Fougères... Joli, non ?

Puis une petite rue, on aurait pu se croire dans une petit village.

On approche, il y a les remparts le château n'est pas loin.

Voilà, on y est ! 

En passant par l'entrée, à notre gauche de grosses roues. En fait ce château n'est pas construit sur les hauteurs de la ville, mais en contre-bas, près d'un cours d'eau, le Nançon, qui va lui servir à la fois pour la vie quotidienne, mais surtout pour protéger le château : en effet, pas besoin de détourner le cours d'eau pour remplir les douves ! 

Mais que vois-je ? Des latrines ! Eh oui, contrairement à l'époque de Louis XIV, les châteaux avaient des toilettes. 

Le château est très grand, au fil du temps il a été abandonné, remblayé. Ce qu'on peut voir n'est que la partie immergée de l'iceberg. Sous nos pieds il y a certainement encore beaucoup de salles, de pièces, et pourquoi pas de trésors, à découvrir. Mais cela a un coût et la ville de Fougères n'envisage pas de fouilles ou de travaux pour explorer les richesses inexploitées. Un jour peut-être... Moi j'avoue que cela me frustre ! Je suis sûre qu'il y a des gens qui seraient prêts à être bénévoles pour déterrer de nouvelles merveilles...

Je ne sais plus ce qu'était ce bâtiment... Au départ je pensais à une chapelle, mais non. Je crois que c'était une tour défensive.

Cela peut paraître surprenant mais cette construction est une tour de défense ! L'arrière était en forme de fer à cheval, bien pratique pour défendre le château. L'intérieur servait aux soldats.

Et que voit-on au loin entre deux murs ? Le beffroi ! 

Une tour de défense, celle-ci était vraiment ronde. L'architecture dépend de plusieurs époques. Comme beaucoup de châteaux, il a été modifié au fil du temps.

Allez, je vous fais visiter ? Bon, rapidement... Les salles au centre racontaient principalement la vie à l'époque la plus faste du château, ou alors les différentes guerres.

On pensait à des latrines et puis finalement non, c'était pur défendre. Les soldats devaient jeter de l'huile bouillante par la grille et envoyer des flèches par la meurtrière.

Jolie vue depuis le sommet de la tour

Depuis les remparts, on peut voir l'église St Sulpice, très jolie ! 

Mais quelle est cette liane qui traverse la rue ? 

Eh bien il s'agit de kiwis ! Eh oui, regardez bien ! Les kiwis ça pousse bien en Bretagne, la preuve ! Cette rue est la rue de la Providence, mais beaucoup l'appellent la rue des kiwis...

Depuis les remparts, on voit un peu mieux des ruines qui ont été dégagées, actuellement il n'y a plus de fouilles, s'il y a des travaux c'est pour renforcer les murs, empêcher que ces merveilles ne s'abîment encore plus... Mais comme je disais plus haut, c'est dommage que des fouilles supplémentaires ne soient pas réalisées car ici c'est beau ! 

Sur une des tours, on pouvait voir l'endroit où nous étions entrés dans le château. On voit bien que la porte comporte deux tours différentes.

Et on peut voir les roues. Elles fonctionnaient.

Voilà, j'espère que cette visite vous a plu ! 

Si vous voulez en savoir plus sur ce magnifique château : https://chateau-fougeres.com/le-chateau/histoire-du-chateau/

Valérie

Au nom de la vérité

 LU EN AOUT

A quelques jours de la Saint-Jean, des enfants rejoignent leur camp de voile pour une semaine sur la petite île de Lökholmen, près de Sandhamn (Suède).  Benjamin, à peine 11 ans, n'est pas vraiment enchanté de s'y rendre : il sera certainement le plus jeune et a peur d'être mis à l'écart des autres. En parallèle, Nora Linde, procureure, prépare un procès où l'un des deux associés d'une entreprise florissante est accusé d'avoir détourné 10 millions et d'en avoir provoqué la faillite. Quand une petite fille du groupe de Benjamin disparaît, c'est la stupeur. Qui peut bien vouloir s'en prendre aux enfants ? L'inspecteur et ami de Nora, Thomas Andreasson va mener l'enquête. 

Mon avis : Plusieurs histoires s'entremêlent dans ce roman policier bien mené, sans longueurs et à rebondissements : on n'a pas le temps de s'ennuyer ! J'aime la plume de Vivica Sten, auteure suédoise, son univers, des histoires sans hémoglobine... Je crois que je lis ses polars un peu dans le désordre mais on s'y retrouve facilement et je n'ai jamais été déçue par ses romans. Si vous avez envie de découvrir, n'hésitez pas et vous pouvez commencer par n'importe lequel !

Valérie

Festival interceltique de Lorient

Après avoir découvert ce festival l'année dernière grâce à l'aîné de mes garçons, et avoir adoré, je ne pensais pas du tout y aller cette année, n'ayant personne pour m'y accompagner... Mais grâce à la région Bretagne qui proposait cet été des billets aller-retour à 18 € pour assister aux divers festivals musicaux dans la région, je me suis décidée à y aller toute seule en train aller-retour dans la journée ! Et si arrivée là-bas j'ai eu le cafard à ne pas pouvoir partager ça avec quelqu'un, ça s'est vite dissipé grâce à l'ambiance festive, joyeuse...Et au final je n'ai pas du tout regretté d'y être allée, j'ai juste regretté que ça passe si vite et que je n'y sois restée qu'une seule journée ! 

Le pays invité cette année c'était l'Irlande

Et là, cette chanteuse irlandaise m'a donné des frissons ! Elle chantait a capella, c'était magnifique ! 

Le bagad de Lann Bihoué a défilé dans les rues de Lorient et sur le site du festival...

Près de la salle où j'allais voir un concert...

Et là... un concert... En premier, un groupe de type bagad, mais espagnol. Oui, les celtes sont allés jusqu'en Espagne aussi les espagnols ont des groupes de musique celtique, celui là venait des Asturies. Ils étaient 30 si je me souviens bien. Et j'ai adoré leur prestation ! C'était un peu différent des traditionnels bagads bretons, mais c'était beau, très mélodieux. Je suis très sensible aux belles choses et j'avoue que l'émotion était là, j'ai failli versé ma petite larme plus d'une fois...

Ensuite, un groupe de danseuses écossaises. C'était le même groupe que j'avais vu l'année dernière ! J'avais beaucoup aimé alors je n'ai pas été déçue de les retrouver. Et cette fois ça a duré un peu plus longtemps, l'an passé avec la grosse canicule leur temps de prestation avait été réduit, ce qu'on comprenait tout à fait (en plus de danser certaines portent des costumes bien épais).

Enfin, pour terminer, le Bagad de Lann Bihoué. J'étais un peu désolée de ne pas pouvoir aller jusqu'au bout de leur prestation (chaque prestation lors de ce concert durait 45 mn) car il fallait que je reparte pour prendre mon train.  Sauf que je n'ai pas accroché au peu de ce que j'ai vu d'eux. C'était trop, comment dire... en fait ce n'était pas très celtique, pas très authentique, pas très traditionnel et trop bruyant... Je n'ai pas aimé et j'ai été déçue. Alors évidemment, ils ont dû ensuite revenir (du moins je l'espère) à des musiques plus traditionnelles, peut-être même des airs connus... Mais quand même... De ce que j'ai vu j'ai largement préféré le groupe espagnols ! 

L'année prochaine le festival sera raccourci et il n'y aura pas de pays invité. La faute aux jeux olympiques à Paris, les forces de l'ordre doivent pouvoir être réquisitionnées en cas de besoin. J'ai du mal à croire qu'on va réquisitionner autant de policiers... Ce sera comme ça pour tous les événements importants, festivals ou autres, et certains seront même annulés l'année prochaine, c'est bien dommage ! 

Valérie