mardi 19 octobre 2021

Le livre des Baltimore



Marcus Goldman, écrivain américain, se trouve en Floride dans un petit pied à terre où il apprécie la tranquillité qu'il lui faut pour écrire son prochain roman. Un chien vient s'inviter chez lui lors d'un violent orage. Le lendemain, Marcus va chercher qui est le propriétaire de ce chien, sûrement un voisin. C'est alors qu'il découvre que le chien appartient à Alexandra Neville, célèbre chanteuse, qui a aussi été sa petite amie. Sept années se sont écoulées depuis que Marcus a abandonné Alexandra, après un terrible drame... Marcus regrette mais dit avoir eu ses raisons de l'abandonner. Mais il n'arrive pas à l'oublier. C'est ainsi que, hanté par le passé, Marcus va se mettre à écrire son histoire, et plus particulièrement celle des Baltimore, depuis 1989 à 2004, au moment du drame familial. Il commence par relater son enfance, son admiration pour son oncle Saul Goldman et son épouse Anita. Ils avaient tout pour être heureux, avaient réussi dans la vie, et dans la famille, on parlait d'eux comme les "Baltimore", la ville où ils habitaient, tandis que les parents de Marcus, plus modestes, étaient "les Montlclair". Marcus avait deux cousins, Hillel et Woody, avec qui ils formaient lors de retrouvailles durant les vacances, le gang des Goldman. Tous les trois étaient inséparables. Marcus rêvait de vivre avec eux, dans la grande maison d'oncle Saul, enviait leur train de vie, leurs voitures. Mais obnubilé par leur réussite, Marcus ne voit pas les points de scission dans cette famille parfaite... 

Mon avis : Je n'avais pas du tout aimé "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" mais je n'avais pas voulu rester sur une mauvaise impression et je ne regrette pas : "Le livre des Baltimore" vous happe, vous ne pouvez pas quitter le livre, le poser, il vous faut savoir. Car si on sait qu'il y a eu un drame, on veut savoir quoi, qui... On ne peut pas faire autrement que d'avancer dans le roman. Petit à petit tout se dévoile, tout se dénoue. C'est roman bien ficelé, jonglant entre le passé et le présent. Les personnages sont attachants. En résumé : j'ai beaucoup aimé, un roman atypique, difficile à classer dans une catégorie en fait. Bravo Monsieur Dicker ! 


1 commentaire:

  1. Pour moi, le mieux avec '' les derniers jours de nos pères '' même si je ne pense pas continuer à le lire ...
    Bisettes, bon mercredi pour toi.

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